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Rhizotomie sacro-iliaque
par thermolésion

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Procédures spécialisées

Rhizotomie sacro-iliaque par thermolésion

La rhizotomie sacro-iliaque par thermolésion est une technique utilisée pour diminuer à long terme les douleurs provenant de l’articulation sacro-iliaque en

« brûlant » les branches postérieures de L5, S1, S2 et S3.

Indications :

L’articulation sacro-iliaque peut être la source d’une douleur en général localisée à la région lombosacrée. Les patients ayant été soulagés de façon importante mais temporaire par une infiltration sacro-iliaque sous fluoroscopie peuvent éventuellement bénéficier d’une rhizotomie sacro-iliaque. La sélection définitive du patient se fait en anesthésiant les branches latérales innervant l’articulation saco-iliaque.
 

 

Les résultats :

Si le test diagnostique est positif, les premières études démontrent que la majorité des patients s’améliorent. Le soulagement, si présent, dure généralement environ 2 ans puisqu’il peut y avoir repousse des branches latérales. Si c’est le cas, le traitement peut être répété.
 

 

La procédure :

Après désinfection de la peau et anesthésie de celle-ci au besoin, le médecin s’assure de la bonne position du trocart sur le trajet de la branche latérale. Une anesthésie locale est pratiquée et l’aiguille est reliée à un appareil de radio-fréquence. Un courant chauffera l’extrémité du trocart selon un protocole bien déterminé, brûlant ainsi la branche latérale postérieure.
 

Le médecin spécialiste s’assurera de faire des lésions à plusieurs points spécifiques entre les trous sacrés et l’articulation sacro-iliaque pour détruire les différentes branches latérales. Un trocart spécial ( Trident ) ou une technique quadri-polaire seront utilisés pour permettre de brûler tous les endroits où les branches latérales peuvent se retrouver en raison de variabilité personnelle non-négligeable.
 

 

Effets secondaires :

Après la procédure, le patient peut ressentir des engourdissements ou une faiblesse d’un membre. Ceci découle de l’anesthésie effectuée pendant la procédure. Les symptômes peuvent durer de plusieurs minutes à quelques heures et sont temporaires.
 

 

Complications :

Les complications sont essentiellement reliées à l’injection, à l’anatomie concernée et aux substances injectées. L’utilisation de radiographie pour confirmer le trajet du trocart pendant la procédure procure une grande sécurité à la technique. Les stimulations électriques de faible intensité administrées avant le traitement permettent également d’éviter les complications. Les risques de complications telles infection ou hémorragie sont les mêmes que pour toute autre infiltration. Elles sont exceptionnelles.
 

 

Précautions :

La grossesse est une contre-indication. Il est important de noter que la technique de rhizotomie ne peut être effectuée chez les patients porteurs de pacemaker. Il n’est généralement pas nécessaire de cesser les anti-coagulants ou les anti-plaquettaires.